Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 19 (8F, 11H)
Météo : température douce, ciel bleu en début de journée puis passage nuageux au cours de l’après-midi
Terrain : souple, quelques flaques d’eau,
Distance : 25 km (montre gps)
Dénivelé : 598 m (montre gps)
Durée du déplacement : 6 h 00 environ
Durée de la randonnée : 5 h18 environ
Classement Atlas : facile
Carte Ign : 2531ET
Kilométrage auto : (42 x 1) + (80 x 2) + ( 20 x 4) = 282 km
Préparation et rédaction : 2h00
Itinéraire : parking des campings cars du Puy de Paugnat, Sud des Puys de Thiolet et Verrières, Ouest du Puy de la Baneyre, GR441 jusqu’à l’entrée de le Bouchet, Sud du Louchadière puis descente au Nord, Bois des Fayes, Ouest du Puy de la Nugère, Bois de Latia, Est du Puy de Paugnat.
En ce début des vacances scolaires, le groupe rassemble à la fois des adhérents encore en activité et retraités et nous accueillons Denis pour une sortie « découverte ».
Après la présentation habituelle du parcours avec les points forts et la difficulté de la journée, nous nous mettons en mouvement dans une ambiance joyeuse. Les premiers kilomètres effectués sur de larges chemins permet les échanges et les retrouvailles. En ce début de matinée, sous un ciel bleu, il est agréable de découvrir une campagne verte où l’herbe grasse à cette saison est bien présente dans les pâturages. Au loin en direction du Puy de Dôme s’élèvent au dessus de quelques nappes de brume quatre montgolfières.
Après avoir traversé sur le flanc Sud les Puys de Thiolet et Verrières dans une forêt mixte composée de résineux et de caduques, nous retrouvons des pacages, laissant sur notre droite les villages de Verrières, Grelière et Lambertèche.
Au loin se dessine l’objectif de la journée, le Puy de Louchadière, de type strombolien. C’est l’un des plus vastes cônes de scories de la chaîne des Puys et l’un des préférés de l’animateur. Il culmine à 1198m d’altitude et son éruption date de 38 000 ans. Il possède un cratère égueulé, orienté vers le Sud-Ouest. Une importante quantité d’eau a été localisée sous le volcan et canalisée dans les années 1952 à 1955 permettant l’alimentation de 40 communes. Son nom « Lou Chadeira » en auvergnat vient de la forme de son cratère égueulé. nom fait
Nous voilà de nouveau à couvert dans une forêt où le hêtre dominateur ne laisse pas ou peu de chance aux autres arbres de se développer. Le sous-bois est reposant et les couleurs automnales sont magnifiées par la lumière diffuse des rayons du soleil. Le renouvellement permanent de la nature permet de ne jamais se lasser même si l’endroit a été maintes fois parcouru.
L’animateur s’étant quelque peu assoupi sur un chemin roulant, il a fallu traverser une pâture non prévue dans l’itinéraire et deux barbelés pour se recaler avant la montée de la journée. Le pique- nique a été pris au sommet sous un soleil voilé, par moment, par de gros nuages. Moment mis à profit pour échanger sur la borne géodésique située au sommet et non répertoriée sur les nouvelles cartes et par extension des repères de nivellement et leur utilisation passée…
La descente par le versant Nord se fait par une sente peu, voire pas fréquentée si ce n’est par quelques animaux. Des glissades plus ou moins contrôlées et nous voilà, sur un chemin forestier avant de traverser la dangereuse route D941.
Après quelques zigs et zags, sur des sentes et chemins masqués par une belle épaisseur de feuilles, nous arrivons dans le bois des Fayes à l’Ouest du Puy de la Nugère. Peu de monde rencontré si ce n’est trois photographes de champignons et des ramasseurs.
Le reste du parcours se fait à bonne allure dans une bonne ambiance. Je n’oublie pas de mentionner les différentes gourmandises servies à la pause de mi-journée et à l’arrivée et notamment les cannelés et macarons de Didier qui depuis une semaine fête son anniversaire à chaque rassemblement des adhérents d’Atlas.
A bientôt.
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