Animatrice : Mady
Secteur géographique : Cerdagne, Pyrénées Orientales
Nombre de participants : 12 animatrice comprise (7F, 5H)
Classement Atlas du séjour : (F/M)
Distance totale parcourue à pied : 103,42 km
Dénivelé total effectué : 5216 m
Kilométrage pour 3 voitures : 4265 km comprenant, l’aller Clermont Fd / Latour de Carol, les déplacements sur place et le retour Latour de carol /Clermont-Fd.
Météo : ensoleillée avec du vent fort du nord et quelquefois des passages nuageux en montagne
Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat d’une montre GPS, Garmin Fenix 7.

Temps de préparation et rédaction : 40 h

JOUR 1 : samedi 07 septembre

Trajet voitures : départ de Clermont Ferrand à 7h45

Arrivée à Latour de Carol (en catalan la Tor de Querol) à 16h46 sous un grand ciel bleu après un trajet ponctué de plusieurs pauses, la dernière au col du Puymorens.
Après l’installation dans nos chambres et avant le pot d’arrivée qui nous est offert à 19h nous faisons un petit tour dans le village. Traversé par le Carol qui prend sa source dans le massif du Carlit, ce petit village de presque 500 habitants voit sa population augmenter les week-ends et pendant les vacances, de nombreuses maisons secondaires étant alors occupées par des familles espagnoles. Rive droite de la rivière, l’église St Etienne perchée sur un éperon rocheux domine le bourg, à Yravals (rive gauche) où nous résidons, la chapelle Saint Fructueux datant du XIème siècle , se cache en contrebas de la route derrière d’imposants murs de pierre.
Et chose incroyable, Latour de Carol possède en outre une gare internationale avec des liaisons pour Barcelone, Paris, Toulouse et le départ du très célèbre train de Cerdagne, le Train Jaune.

Une météo moins favorable étant annoncée pour la fin de semaine, je modifie l’ordre des randonnées pour effectuer en priorité celles les plus hautes en altitude

JOUR 2 : dimanche 08 septembre

Dorres et les Molleres de Maurà

Distance : 18,59 km
Dénivelé : 1031 m
Durée : 07h44  ( 5h58’)
Altitude la plus basse : 1450 m
Altitude la plus haute : 2320 m

Nous partons de Dorres sous un grand ciel bleu mais les nuages accrochent les sommets au sud. Après la traversée du village où nous pouvons découvrir l’histoire des chemins de la liberté, réseau de passage pour l’Espagne pendant la seconde guerre mondiale, nous suivons sous la frondaison de noisetiers, jusqu’au Coll del Jouel, le GRP du Tour du Carlit, chemin parsemé de pierres granitiques. En le quittant nous abordons une partie plus dégagée ouvrant la vue sur la vallée pour arriver à Els Plans et contourner le roc de Rossel par une sente peu marquée qui nous permet de rejoindre le Riu de Brangoli. Après l’avoir remonté sur quelques mètres dans un environnement en partie boisé, de grosses pierres nous permettent de le traverser assez facilement pour passer rive droite et trouver une sente plus importante. Le bois de pins se fait plus épais, quelques petits cèpes difficilement décelables car bien enfoncés dans l’herbe sont découverts.
Au fur et à mesure que nous progressons, la pente se fait plus rude, et selon les lacets de la sente, nous nous approchons ou nous éloignons un peu du ruisseau. Une falaise aux gros blocs de granit domine notre parcours. L’arrivée à hauteur d’une cascade signale que le plus important du dénivelé est effectué. Les estives sont là mais pas de troupeaux en vue. Dans un bosquet de pins, nous surprenons 2 biches qui finissant par nous sentir, s’éloignent enfin. En octobre, cet endroit retentit des brames, très impressionnants, des cerfs qui sont nombreux dans la région. Nous finissons de monter, traversant les Mollerres de Maurà, zone très humide. En fin de matinée le ciel bleu est devenu gris et maintenant sous l’effet du vent, de gros nuages balaient le plateau et nous enveloppent. Un amas rocheux, le Serrat Dels Llops (2344m) nous abrite du vent du Nord ouest pour la pause pique nique.

Pendant cet arrêt, le ciel s’est à nouveau dégagé. Nous nous dirigeons vers le Pla dels Triadors, sans véritable chemin, suivant des traces d’animaux entre les pins et les blocs de granit qui parsèment le plateau. Tout en bas, la vallée avec ses nombreux villages, la centrale solaire d’Odeillo, et plus proche à droite sur un contrefort, celle de Targasonne, Thémis, dont la tour de 105m de haut reçoit les rayons du soleil concentrés par une multitude de miroirs géants. En face, la crête frontalière avec l’Espagne et ses sommets du Cambre d’Aze au Puigmal où nous irons dans les jours prochains. Nous descendons une pente herbeuse et rocheuse vers la Jaca del Pas, cherchant le meilleur passage.

Un dernier petit obstacle à franchir, le Rec de Dorres ( rec = canal), et nous voici sur une terrain plus facile où nous retrouvons une sente. Un arrêt sur la pelouse vers le Serrat de Castellar (2073m) permet de se regrouper. Un large chemin, bordé de parties herbeuses où paissent des chevaux, le murmure du ruisseau qui le longe, une cabane « l’abri de Nescale » sommaire mais certainement appréciée en cas de mauvais temps, agrémentent la descente vers Dorres toujours avec la vue sur la vallée. A la croisée avec le GRP, nous empruntons une agréable sente qui à travers bois nous amène à l’entrée du village.

Il est suffisamment tôt pour que l’on termine cette première journée de randonnée aux bains romains. Exposés plein sud, ces bassins en plein air où l’eau chaude sulfureuse jaillit à 42 °C permettent un beau moment de relaxation face au Massif du Puigmal.

JOUR 3 : lundi 09 septembre

Lacs du Carlit

Distance : 15,05 km
Dénivelé : 940 m
Durée : 6h46 (5h19)
Altitude la plus basse : 2008 m
Altitude la plus haute : 2658 m

Le lac des Bouillouses, point de départ de la randonnée, est un lac artificiel. La construction du barrage commencée dès 1903, a été difficile en raison du froid, du gel et de la qualité du sol perméable et friable. De plus, les travaux s’arrêtaient à chaque saison froide. En 1910, il mesurait 364 m de long et 15,50 m de haut. Rehaussé de 2m en 1946/1947 il mesure désormais 384 m et contient 17,5 millions de m³ d’eau permettant la production d’électricité, la fourniture en eau potable des communes de Cerdagne, participant à l’irrigation de la plaine du Roussillon et l’alimentation en eau des canons à neige de la station de ski de Font Romeu.

Déjà beaucoup de monde sur ce site très touristique et sur le Tour des lacs du Carlit par lequel nous commençons notre parcours. Après être passé devant le refuge et avoir laissé à droite le GR 10 qui suit le lac, nous entrons dans la forêt . Nous voici pour l’instant bien protégés du vent ! Le sentier intercale des passages faciles avec d’autres plus pentus et rocheux.

Arrivés à environ 2120 m d’altitude, le terrain est plus régulier et on enchaîne les lacs. A gauche, on devine l’Estany Negre, et peu après à droite El Viver. On continue avec l’Estany de la Comassa, puis avec l‘Estany Sec qui porte très mal son nom. A ce niveau nous quittons la PR du Tour des lacs pour aller à gauche vers l’Estany Llat. Après l’avoir longé sur quelques mètres, on pénètre dans la forêt, soulagés d’être à nouveau à l’abri du vent que l’on ressentait fortement depuis les 1ers lacs. Des cairns balisent la sente qui nous permet d’arriver progressivement au pied du Tossal Colomer. Là encore, quelques tests d’équilibre avec plusieurs blocs rocheux à passer. A nouveau en terrain découvert, à près de 2400m d’altitude, ce sera un pin et un mouvement de terrain bien orienté qui nous serviront de salle à manger pour le pique-nique et nous protégeront du vent froid et violent. Les vestes de montagne sont les bienvenues, la température est très fraîche, nous les garderons jusqu’au point le plus haut voire même après !

Nous repartons pour la dernière difficulté du jour, le col entre le sommet du Carlit et le sommet du Tossal Colomer. Le plafond est de plus en plus bas et nous le cache souvent, mais de nombreux cairns aident à maintenir le cap. Nous surplombons et contournons de petits étangs et finissons après un ultime effort par atteindre l’objectif fixé. Malgré la météo, quelques courageux descendent ou montent au sommet du Carlit. Vu la violence du vent à environ 2650 m d’altitude, je n’ose pas imaginer ce qu’elle est au sommet à 2921 m. Nous ne nous attardons pas et commençons la descente en luttant contre des rafales qui tentent de nous déséquilibrer, tout en étant attentifs aux difficultés du terrain. Un peu plus bas, nous pouvons enfin profiter de la vue sur les lacs et faire une pause !

Lacs du Carlit

On poursuit sur une sente qui longe les différents étangs, Sobirans, Trebens, Castellar.
Des passerelles, des pas japonais permettent de passer entre ces derniers et vers l’estany de Les Dugues sans crainte de mouiller les pieds. Nous sommes bien descendus en altitude et les moins frileux peuvent enlever les vestes.
Enfin nous retrouvons l’Estany del Viver et le chemin du départ qui nous ramène aux voitures.

JOUR 4 : mardi 10 septembre

Le Puigmal d’Err (2ème sommet des PO après le Carlit)

Distance : 13,60 km
Dénivelé : 1173 m
Durée : 7h30 (6h30)
Altitude la plus basse : 1981 m
Altitude la plus haute : 2910 m


Le ciel est d’un grand bleu, la journée s’annonce belle.
Le départ se situe au niveau de l’ancienne station de ski. Un petit bout de goudron avant de commencer la montée en suivant le ruisseau d’Err. A Aiguaneix (2220 m environ), nous prenons la sente de gauche qui va en direction du Puigmal Petit de Sègre, celle de droite allant directement au Puigmal d’Err. Ce ne sera pas notre chemin de retour, nous resterons sur les crêtes pour redescendre par les anciennes pistes de ski.

Pour l’instant nous continuons à monter dans cette petite vallée bien encaissée qui s’élargit peu à peu laissant découvrir au fur et à mesure de notre ascension un paysage grandiose.

Montée au Puigmal d’Err

Quelques pauses, pour reprendre son souffle, profiter de la vue, digérer le dénivelé de 600 m fait en à peine 2 kilomètres et finalement nous arrivons au col juste derrière 2 espagnols, un père et sa fille, qui nous avaient doublés au début du chemin. On pourra même leur demander une photo de groupe. Un regard sur les versants opposés et nous repartons vers le sommet, il reste encore 100 m de dénivelé. Le passage en crête permet une vue sur la vallée espagnole et au fond, signalés par Anny, des animaux qui paissent. Avec les photos prises par Laurent on distingue parfaitement qu’il s’agit d’isards. A partir de là, le terrain devient très minéral. Nous rencontrons en sens inverse quelques randonneurs mais aussi des vététistes, la plupart espagnols qui ont fait ou vont faire le sommet et la descente vélo à la main. Au sommet, rafales de vent froid, le groupe se disperse, chacun tentant d’y échapper en s’installant derrière les abris de pierre, signe qu’il doit y en avoir souvent, donc pas de photos de groupe, Descente face au vent dans un univers toujours très minéral mais au 2/3 de la pente, on trouve derrière un gros amas rocheux un abri parfait. Face au soleil, le pique-nique est apprécié.

Encore quelques mètres et nous bifurquons à gauche, laissant à droite la descente directe, pour rester sur une crête herbeuse et passer au Pas dels Lladres. Bénéficiant toujours d’une belle vue aérienne, nous faisons une lecture de paysage, pour retrouver côté français villages, centrales solaires, sommets dont ceux côtoyés hier, et parcours effectué ce matin puis redescendons à nos véhicules sous les remontées mécaniques et les pistes de la station de ski du Puigmal maintenant fermée.

Au retour, un petit détour pour passer au Four solaire d’Odeillo, créé en 1961 à l’initiative du chercheur Félix Trombe et où les équipes du CNRS s’installèrent en 1969. Pas de visite possible actuellement mais de nombreux panneaux explicatifs sur le fonctionnement du four solaire et de toutes les autres installations exposées. Et surtout la parabole vue de près !

JOUR 5 : mercredi 11 septembre

Etang de Malniu

Distance : 15,68 km
Dénivelé : 492m
Durée : 4h20
Altitude la plus basse : 1907 m
Altitude la plus haute : 2270 m

Une journée de récupération après 3 jours de randonnées avec de bons dénivelés. Le départ se fait de la station de ski nordic de Guils Fontanera, située en territoire espagnol.

Dès notre arrivée, je suis interpellée par le nombre de voitures qui franchissent le passage canadien et continuent sur la piste. En semaine, je pensais que nous serions assez tranquilles dans ce lieu fort fréquenté les week-ends. Nous croisons quelques personnes munies de paniers, des ramasseurs de champignons !

Pour éviter en partie la large piste carrossable qui mène au refuge de la Feixa où nous devons passer avant de trouver des sentes pour l’aller retour à l’étang, j’emprunte des chemins (peut être des pistes de ski de fond en hiver) et des coupe feux. La progression dans le bois se fait en toute tranquillité. Malheureusement à un moment, nous retrouvons la piste et sommes effarés devant le nombre de voitures garées et celles qui montent encore. Les ramasseurs de champignons se font de plus en plus nombreux. Certains ont déjà fait une belle cueillette. On n’a jamais vu autant de ramasseurs à un même endroit !

Finalement pour retrouver un peu de tranquillité, je repasse dans le bois clairsemé pour longer la piste. Après le passage à une source captée, nous arrivons au refuge de la Feixa, planté face au sud où terrasse et parasols invitent à l’arrêt. Mais nous ne nous laissons pas tenter. Un dernier regard sur les lointains sommets espagnols de la chaîne Pyrénéennes et c’est la bifurcation pour l’étang. Nous serpentons en courbe de niveau à travers le bois jusqu’à rejoindre un chemin plus large qui remonte du refuge de Malniu situé en contrebas. Quelques petites pentes, à nouveau un chemin plat et nous arrivons à l’étang. Nous en faisons le tour en 2 étapes, la pause pique nique se faisant au milieu, sur une belle pelouse.

Etang de Malniu

Le retour s’effectue par une autre sente avec toujours la rencontre de cueilleurs avec lesquels nous échangeons, grâce à Vincent notre traducteur, sur les champignons ramassés. La descente à la station se fait par le GR, à l’écart de la grande piste où il reste encore quelques voitures, à travers les estives et de petits bois de pins.

Un dernier regard admiratif pour un énorme et très lourd panier de champignons avec lequel 2 espagnols se font photographier. Encore une belle journée sous le ciel bleu.

JOUR 6 : jeudi 12 septembre

La météo étant assez pessimiste tant au niveau des précipitations que des températures en altitude, je propose au groupe deux randonnées de proximité avec un retour au village de vacances pour le pique nique.

Matin : Autour de Latour de Caroll

Distance : 11,95 km
Dénivelé : 376 m
Durée : 3h13
Altitude la plus basse : 1246 m
Altitude la plus haute : 1580 m

Juste au-dessus du village de vacances, un chemin, une sente et nous voici déjà sur un promontoire qui domine Latour de Carol. Le chemin passe au hameau en ruine de San Pere de Cedret qui un temps espagnol, fut après 1868 rattaché définitivement à la France. La frontière est toute proche et nous évoluons rapidement sur des chemins espagnols. Nous longeons sur une petite distance, la route de la Feixa empruntée la veille pour monter à la station de ski, avec en contrebas, le village de Guils de Cerdanya avant de retrouver un large chemin en balcon. Tout en bas, en France, dans la vallée et sur les pentes des collines s’étalent les différents villages, Enveitg avec lequel Latour partage la gare internationale, Ur, Dorres, ….Côté espagnol, Saneja et sur un point haut au milieu de la plaine, la petite ville de Puigcerda. Après ce court intermède en Espagne, nous voici à nouveau en France, d’abord sur un large chemin montant près du canal de San Pere avant de redescendre sur la vallée par une sente très pentue. Jusqu’à l’entrée de Latour nous suivons la rivière et traversons la forêt magique créée par les enfants de l’école du village

Après midi : Chapelle Santa Maria de Belloc

Distance : 8,76 km
Dénivelé : 402 m
Durée : 2h22
Altitude la plus basse : 1422 m
Altitude la plus haute : 1694 m

Retour à Dorres pour ce parcours. Pour éviter le goudron que suit le le GR de Pays du Tour de Cerdagne qui passe à la chapelle, j’emprunte une petite sente qui descend dans un petit vallon où coule le Rec de Jouell. Elle se transforme en un large chemin qui descend trop au sud. Devant rester en courbe de niveau direction ouest, nous franchissons un barbelé pour maintenir le cap. Dans l’herbe rase, on devine une ancienne trace et en la suivant nous arrivons au point de jonction avec le GRP. On contourne puis remontons vers le sommet sur lequel est juchée la chapelle datant du XIIIème siècle, mais plusieurs fois remaniée. A une altitude de 1685 mètres, elle offre sur la Cerdagne une vue superbe qui justifie son appellation de « Bell-Lloc » ou « beau lieu».
Un peu après, un curieux abri à demi enterré, la fontaine des pèlerins avec 2 bancs face à face et au fond une cavité cylindrique remplie d’eau. Merci à Vincent et Daniel d’avoir fait preuve de curiosité, sans eux nous passions sans nous arrêter ! L’Argila, point culminant de la journée, est atteint. Au Coll de Jouell, l’idée d’un aller retour vers la chapelle de Brangoli est abandonnée, l’après midi étant déjà bien avancé. Nous revenons à Dorres par le GRP Tour du Carlit, suivi en sens inverse le dimanche précédent.

JOUR 7 vendredi 13 septembre

Egat-Pic dels Moros

Distance : 19,79 km
Dénivelé : 802 m
Durée : 5 h17
Altitude la plus basse : 1681 m
Altitude la plus haute : 2137 m

Malgré un ciel bleu, de minuscules flocons de neige voltigent au départ et la température assez fraîche. Dès la sortie du village, nous empruntons un chemin qui serpente en courbe de niveau jusqu’à l’entrée de Font-Romeu où un petit écureuil nous souhaite la bienvenue. Nous rejoignons le «Musée sans murs», sentier forestier jalonné de nombreuses sculptures monumentales et contemporaines créé en 2008 sous l’impulsion de quelques passionnés. D’œuvres en œuvres, nous arrivons à hauteur des installations sportives du Centre National d’entraînement en altitude et du lycée climatique et sportif Pierre de Coubertin où de nombreux futurs sportifs de haut niveau tel que Martin Fourcade et Philppe Candeloro entre autres ont fait leurs classes… et apercevons sur la piste de ski roues et le stade de tir de biathlon, les équipes féminine et masculine belges qui s’entraînent. Passé le lycée, nous retrouvons pour un moment la forêt et ses multiples sentes où une trouée ensoleillée permet une agréable pause pique-nique avant l’arrivée au refuge de Llobins. Ouverte et non gardée, cette cabane propre et bien équipée est pourvue de quelques provisions. Exposée plein sud, en terrain dégagé, elle offre une vue panoramique sur les sommets frontaliers. En poursuivant vers le refuge de la Calma (2109m), quant à lui fermé, nous sommes survolés par une quarantaine de vautours. Un festin doit être possible à proximité !

Outre ces refuges, d’autres abris en pierre, certes assez spartiates, mais dispersés dans les estives sont présents et permettent éventuellement d’échapper au mauvais temps.

Dernier point à atteindre, le Pic del Morros (2137m), situé plus au sud sur notre chemin de retour. Mais avant cela, une dernière vue sur les sommets du Carlit et du Tossal Colomer saupoudrés de neige pour rappeler et apprécier le parcours effectué lundi.
Le vent souffle encore très fort sur le sommet et nous profitons peu du magnifique panorama qu’il offre. Nous retrouvons une température plus clémente dans la descente vers la fontaine de l’Arrell. Jouxtant la route, le lieu est sympathique, une simple fontaine en pierre où est captée l’eau de la montagne et un dolmen doivent en faire en été un lieu de pique-nique fréquenté.

Croix d’Egat

Une dernière photo du groupe à la croix d’Egat perchée sur une colline dominant le village et la tour des Maures, tour de guet du Xe siècle qui faisait partie d’un réseau de tours à signaux qui jalonnait l’ancienne limite entre l’empire des Maures et celui des Francs, clôture cette dernière journée.

Ce soir nous partagerons le dernier repas du séjour avec le groupe arrivé dans l’après-midi après avoir fait Clermont Fd / Latour de Carol, à vélo.

Merci à tous pour votre participation et d’avoir fait de ce séjour une agréable semaine et à Laurent pour ses photos qui ont complété les miennes.

Terrain : chemins, sentiers, sentes, en terre, en sable, avec rochers.
Végétation : chênes, bouleaux, noisetiers, pins noirs, estives.
Hébergement : confortable en chambres individuelles, en pension complète au village de vacances Yravals.
Restauration : repas du soir très appréciés, du rab est souvent demandé et les plats repartent vides …. Petits déjeuners très complets. Pique-niques constitués au gré des envies de chacun.
Groupe : très bonne ambiance.
Incidents : quelques petites chutes sans conséquences

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