Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 animateur compris (7F – 6H)
Météo : soleil et nuages se partagent le ciel. Grand vent d’ouest sur les hauteurs.
Distance : 25 km (GPS Fabien)
Dénivelée : 750 m (GPS Fabien)
Durée : 6h45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont , 1 voiture du Crest – 40 et 46 km, 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 2H


Itinéraire :   Aire de la Ventouse, sommet du puy de Charmont, sommet du puy de Combegrasse, W La Garandie, contournement nord du puy de l’Enfer, Espinasse, Moulibe, La Tourette, GR4, Saulzet le Froid, Croix des Couleix, Pessade, GR441, ruisseau du Chevalard, D983, les Ribeyres, Le Brouillas, D74, croix Guillaume, D561, Aurières, E vers ruisseau de la Randanne, sud puy de la Toupe, contournement W du puy de Charmont, aire de la Ventouse

La journée de rando était annoncée sans pluie et les dieux du ciel ont tenu parole : la pluie qui nous accompagnait depuis Clermont s’est arrêtée de tomber pile au col de la Ventouse. C’est donc sous une météo agréable que nous sommes partis de la belle aire du col de la Ventouse (où passe désormais le GR4) pour parvenir (après un beau passage dans les ronces) au pied du puy de Charmont. Une sente monte droit dans la pente jusqu’au sommet coupant quelques chemins d’exploitation circulaires. Ces derniers permettent à d’aucuns de reprendre leur souffle ou de retirer les couches inutiles vu la chaleur de l’effort. Après cette belle mise en jambe, peu de vue au sommet d’un beau puy très boisé. Nous continuons par une sente qui descend rapidement vers le sud du puy en parlant champignons et bons morceaux de cochon 😊. Après avoir repris pied sur un beau chemin d’exploitation, on aperçoit à quelques centaines de mètres le puy de Combegrasse avec son beau cône dégagé.

Puy de Combegrasse

Je ne l’avais pas prévue mais je décide son ascension par la pente est. Il est bien défendu de ce côté-là par de hautes fougères (et quelques clôtures). Hélas, ces belles filicophytes cachent une petite décharge agricole qui n’a pas été éliminée lors de du grand nettoyage du puy, une carcasse de voiture émerge même de toute cette végétation. Nous sommes décidemment dans un secteur du puy qui n’a pas été concerné par l’aménagement de ces dernières années. Le bas du corps bien mouillé par notre progression dans les fougères nous parvenons au sommet avec une vue à 360° sur la chaîne des puys et le Sancy.

La chaine des Puys

Nous redescendons plus sagement qu’à la montée en suivant le sentier aménagé pour les visiteurs. Nous retrouvons le GR qui nous amène au puy de l’Enfer que nous contournons par le nord en suivant le Chemin des Morts, chemin que suivaient les habitants d’Espinasse pour aller enterrer leurs morts à Aydat. Sur ce grand chemin qui mène à Espinasse on a une vue sur la narse, l’occasion d’en rappeler l’origine volcanique avec son maar dont le lac s’est asséchée en plusieurs millénaires. D’un lointain passé glaciaire nous conservons des plantes typiques de cet écosystème, les ligulaires de Sibérie qui fleurissent en août. On en aurait dans cette narse la plus grande concentration de France ! Parvenus au sud d’Espinasse la vue sur le complexe Volcan-narse est plus net encore. On a au premier plan la narse marécageuse et en arrière-plan le cône égueulé suite aux explosions qui ont créées le maar.

Parvenus à Saulzet, nous abandonnons le GR pour prendre, sur les conseils de Mideb, un chemin parallèle au GR, un peu plus dans le vallon qui monte jusqu’aux croix des Couleix et Grande et au-delà jusqu’à Pessade.

Un puissant vent d’ouest qui souffle sur le plateau nous oblige à plus d’effort encore. La pause-repas prise à l’abri des bâtiments du petit complexe de loisirs de Pessade nous offre une bonne respiration après une matinée bien occupée.  L’après-midi sera plus calme car nous serons mieux protégées du vent et sur de grands chemins d’exploitation voire de petites routes qui caractérisent bien ce secteur Vernines – Aurières, entre Dômes et Sancy. Pas très loin d’Aurières, au pied des sapins d’une haie, Pierre tombe sur le gros lot presque par hasard, un énorme cèpe accompagné de sa moitié un peu moins impressionnante 😊.

Il fallait bien cela pour casser la monotonie de ce passage qui nous mène tranquillement vers le Puy de la Toupe dont la carrière va cesser d’être exploitée et notre aire de repos de la Ventouse qui mérite bien son nom pour le coup.

Les zézettes rapportées de Sète par Bénédicte concluront sur une douce note de fleur d’oranger cette belle rando d’automne.   

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