Animatrice : Mady
Nombre de participants : 17 animatrice comprise (8F, 9H)
Météo : Beau temps avec quelques nuages d’altitude, un peu de vent du sud ouest
Distance : 9,200 km
Dénivelé : 415 m
Enneigement : limite près du col, neige lourde sur les altitudes les plus basses, quantité et qualité s’améliorant sur la partie haute du parcours
Durée déplacement : 4 h 30
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 130 km x 2 voitures de Clermont Fd , 94 km x 2 voitures du Crest soit au total 448 km + 1 voiture directement sur place
Préparation et rédaction : 2 h 00
ITINÉRAIRE : Col de la Geneste, remontée du ruisseau de Chareire, buron du Meynialou, remontée de la Trentaine, la Montagne Haute, sud du Puy Gros, ouest du Paillaret, col de la Geneste
A 1369 m, altitude du col, la neige est présente mais en moins grande quantité que je le pensais. Elle a déjà bien fondu sous le soleil de mars et le vent du sud ouest. Pour rejoindre le ruisseau de Chareire que nous allons remonter, il faut choisir les passages pour éviter les petits ruisseaux qui descendent du Paillaret.
Nous longeons le ravin où coule le ruisseau de Chareire jusqu’à trouver un passage permettant son franchissement sans déchausser. Encore un petit effort et nous voici sur le plateau à 1450 m d’altitude avec une vue superbe sur les monts du Cantal et une neige plus portante.
Nous prenons la direction sud ouest, l’objectif étant le buron du Meynialou.
Nous y faisons une petite pause boisson et barres. Le manque d’enneigement que je constate à son niveau et plus bas, me fait changer l’itinéraire. Au lieu de descendre encore plus pour rejoindre ensuite la Fontaine Salée, nous reprenons de l’altitude. Cette fois-ci c’est la Trentaine que nous allons suivre. Prenant sa source près du Puy Ferrand, elle change de nom après la confluence avec le ruisseau de Taraffet et devient la Tarentaine. Le ravin où elle coule est profond et bordé de barres rocheuses. Il faut le dépasser et atteindre les 1500 m pour pouvoir passer rive droite. Le ruisseau coule à découvert, un peu d’équilibre sur les cailloux et c’est fait !
Le ravin bien à l’abri du vent sud-ouest est un endroit parfait pour le pique nique. Il y fait tellement bon qu’il n’est même pas nécessaire de se couvrir pendant la pause.
Une fois restaurés, nous finissons de monter et arrivons sur la Montagne Haute d’où nous surplombons la vallée de la Fontaine Salée. La neige y est encore présente mais il aurait certainement été difficile d’y arriver à raquettes. Nous poursuivons en direction du Puy Gros, puis bifurquons plein Est.
Face à nous le Paillaret et les téléskis du Ferrand et du col de Couhay. Peu de skieurs sur les pistes et disparus les snowkiteurs aperçus dans la matinée. Malgré le soleil, la neige est encore assez dure et le cheminement facile et agréable. Sous la cabane des téléskis, nous traversons sans problème, sur un pont de neige, le ruisseau de Chareire. Lui aussi porte un autre nom en aval. C’est le Taraffet qui se jette dans la Trentaine ! De là nous repartons plein sud, ce qui rassure quelques participants qui s’inquiétaient à l’idée de devoir monter sur le Paillaret. Mais pour revenir vers notre point de départ nous restons sur son flanc ouest, un peu en dévers, jusqu’à la zone rocheuse.
Une dernière descente dans une neige bien molle, une fin de parcours avec neige et herbe et c’est l’arrivée au col après une belle journée de grand air.
Merci à Yves et Christian pour avoir fait les traces une grande partie de la journée, à Philippe qui n’est pas venu mais a fait passer des brioches aux pralines d’Aigueperse que nous avons dégustées avec plaisir à la fin de randonnée et à tous pour votre participation.
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