Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H)
Météo : Ensoleillée avec averse l’après midi
Distance : 24,5 km
Dénivelé : 1000  m
Durée : 8 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 190 km pour 1 véhicule et 156 pour 2 autres  soit : 502 km
Préparation et rédaction :  3 H

ITINERAIRE : Saint-Didier-sur-Doulon, la Fage, la Vernède, Auchamp, Servières, Bafoulet, Enterif, la Croix de Chalus, le Jaladif, le Moulin du Vialard, Laval-sur-Doulon, le Mas, le Pouget, l’Air, Madriat, Vintz, PC 603, PC651, Chalus, Saint-Didier-sur-Doulon.

Aujourd’hui découverte de la Vallée du Doulon, encaissée, fraiche et ombragée en cette journée qui s’annonce estivale. Nous quittons Saint-Didier-sur-Doulon en direction de Laval-sur-Doulon en rive droite et retour sur la rive gauche.
Dès la sortie du village, la pente commence, pente régulière sur des sentiers forestiers jusqu’à la Vernède. Passé ce hameau, le chemin devient un peu moins fréquenté, sauf pour un troupeau qui a bien malaxé le sol pour rejoindre sa pâture. Sol très humide, boueux et glissant suite aux orages journaliers.
Soudain, sur notre droite, surgit entre les arbres le château de Servières. La bâtisse nous attire et nous voulons nous en approcher, mais pour ce faire il faut descendre dans cette vallée pour rejoindre le Doulon, et remonter en face, ce que nous faisons. Ce ruisseau, que l’on a traversé d’autres fois sans problème, est chargé d’eau et le bain de pieds est inévitable.

Première traversée

Traversée sans problème, une belle remontée et c’est le château. Déception générale ! entourée d’un grand mur, la bâtisse est invisible de près.

Mur du château de Sevières

Nous reprenons notre chemin le long du ruisseau que nous retraverserons, sur une passerelle cette fois-ci, à Bafoulet. Après nous en être écarté à Enterif nous arrivons à le Jaladif. Un tracé sur la carte devait nous conduire rapidement à Laval.
Oh ! surprise, plus de chemin, nous sommes à fleur de pente, en bas notre Doulon. Seule solution : descendre le rejoindre pour éventuellement le longer jusqu’au village. Mais dans ces cas là, comme souvent, rien ne se passe comme prévu.
Descente périlleuse entre les bois morts et impossible de longer malgré une tentative.

Descente entre les arbres

La végétation trop abondante et des rochers à l’aplomb de l’eau nous imposent un deuxième bain de pieds pour accéder au champ de l’autre rive. L’eau n’est pas froide on y prendrait goût.

Deuxième traversée

A l’entrée du village un espace pique-nique, au bord de l’eau, est bienvenu car la faim se fait sentir il est 13h15. Pendant la pause, un petit nuage gris vient nous rappeler, alors que depuis ce matin le soleil était de la partie, qu’une averse n’est pas à exclure. Il n’a fait que passer, nous repartons avec le sourire et la satisfaction d’avoir accompli le « A » de aventure.
Nous sommes sur l’autre rive. Notre parcours zig zag tantôt en bordure du Doulon, tantôt un peu en retrait mais toujours protégé par la forêt.
Le soleil se cache, quelques grondements, un éclair au loin, les visages changent, l’inquiétude arrive. Voilà, l’averse annoncée est là, une avancée de toit nous permet de nous abriter pendant la période la plus forte. 

A l’abri

Après dix à quinze minutes, l’intensité diminue et nous décidons de repartir. Au début les chemins sont gorgés d’eau et viennent gonfler le ruisseau de Tourchon qui prend ses aises et emprunte par endroit notre itinéraire avant de se jeter dans le Doulon proche de la Vernède.
Passé le dernier pont, les deux kilomètres restants se déroulent tranquillement, sous le soleil retrouvé.

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1 Comment

  1. Merci Yves pour cette rando « Koh-Lanta » ! Au moins ce n’était pas monotone et j’en garderai un bon souvenir, et la fierté d’avoir fait une vraie « moyenne » 🙂

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