Animateurs : Michel J et Pierre
Nombre de participants : 8, animateurs compris (6F, 2H)
Météo : nuageux le matin, couvert l’après-midi. Température de 14 à 20°.
Terrain : chemins localement boueux voire inondés.
Distance : 20,5 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 7h00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 96 km pour 2 véhicules
Préparation et rédaction : 4h00

Itinéraire : Chadrat, Montagne de la Serre, Les Moulèdes, Les Marthes, Cournols, Le Mas, Ponteix, Mont-Redon, La Malodière, Chapelle Sainte-Anne, Chadrat.

Cette randonnée était animée par Pierre dans le cadre de sa formation au brevet fédéral F d’animateur et avait Michel pour tuteur.

La météo annoncée pour la journée était assez variable avec une probabilité d’averses dans l’après-midi. Le ciel est chargé dès le début de la randonnée.
Après une légère montée en direction du sud, nous passons près d’une croix cernée de coquelicots. Le temps de ce début d’été est très humide avec des températures plutôt printanières et la végétation en profite allègrement.

Nous voyons aussi beaucoup de jolis papillons dont des demi-deuils.

Papillon demi-deuil

A la suite d’une descente et de la traversée de la D213 et de la D8, nous attaquons la première montée un peu sérieuse en direction du sud-ouest. Après un portillon, le chemin est un peu envahi par les herbes. Puis nous tournons à droite à hauteur d’un peuplier noir qui avait été taillé dans le temps en « têtard » ou en « trogne ». Cette taille consiste à couper court les branches afin d’obtenir selon les espèces des rejets, du bois d’œuvre, du compost…
Au sortir du chemin, nous effleurons Cournols où une procession religieuse est donnée et nous dirigeons vers le site appelé le dolmen de la Grotta ou dolmen des fées. Ce site, constitué à l’origine de 13 dalles appelées orthostrates dont 9 subsistent aujourd’hui remonte au néolithique. L’une des dalles de couverture est faite de trachyte venant du Mont-Dore. Ce sera le lieu de notre déjeuner.

Le dolmen de la grotta
pique-nique au Sarrou

Au redémarrage, direction ouest, puis nord.
Un peu avant d’arriver au lieu-dit Le Mas, nous optons pour un joli chemin empierré. Après quelques dizaines de mètres, un ruisseau emprunte aussi notre itinéraire. Au début assez léger, le débit de l’eau va en augmentant. Il nous faudra faire preuve d’équilibre pour ne pas (trop) nous mouiller les pieds. Les orages du vendredi précédent en sont les responsables.

Chemin noyé

Après la traversée de la D213 et du Ponteix, nous entamons la montée en aller-retour du Mont-Redon où quelques ruines d’un château médiéval sont encore visibles. A la descente en direction de l’est pour revenir vers Chadrat, un peu de hors-piste. Avant d’arriver à la chapelle Saint-Anne, qui était plus un lieu de repos pour voyageur qu’un lieu cultuel à ses débuts, nous goûtons les fruits d’amélanchiers en bordure de champ. Les fruits comestibles sont petits, de la taille d’un cassis, et ont un léger goût de poire (appelée « poire sauvage » au Canada) et d’amande. On peut en faire des confitures.
Un peu avant d’arriver aux voitures, les grandes orchidées bouc en bordure de chemin sont nombreuses en ce moment et connaissent un beau développement.

Orchidée bouc

Le ciel aura tenu jusqu’aux voitures et comme l’aura dit Liliane, ce fut une randonnée « Au fil de l’eau ».


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