Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : nuageux et pluie le matin, couvert l’après-midi
Distance : 23 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6H30
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 30 km pour 1 véhicule et 2 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 2H30
ITINERAIRE : Saint-Bonnet-près-Riom, Yssac-la-Tourette, Saint Coust, Vallée des Prades, le Bouquet, PC585, PC581, PC497, les Varants, Puy de Montaury, PC423, Gimeaux, Davayat, PC350, Saint bonnet.
Sous un ciel couvert, très nuageux et avec quelques gouttes nous quittons Saint-Bonnet- près-Riom en plein pays Brayaud. Nom venant du Costume Traditionnel Masculin (Culotte étroite de la ceinture aux genoux) appelée « Brayes ». Nous cheminons sur le talus occidental de la Limagne en direction des Combrailles par le Chemin de St Michel, le GR300. Ce chemin guide les randonneurs de Sancoins dans le Cher au Puy-en-Velay en traversant notre département du nord au sud.
Arrêt devant un champ de miscanthus, un panneau nous donne l’explication du cycle de vie de cette plante asiatique qui peut atteindre 3 à 4 mètres de haut. Planté pour 25 à 30 ans, le miscanthus repousse tout seul tous les ans en période estivale. Généralement utilisé pour la paillage agricole, très fibreux il peut aussi servir pour l’isolation.
A Yssac-la-Tourette nous abandonnons le GR. Passés les vestiges du prieuré de St Coust, site Clunisien sorti de l’oubli en 2009 par la municipalité de Chatel-Guyon, nous nous engouffrons dans la Vallée des Prades. Les gouttes se sont estompées, on quitte nos protections car le dénivelé du jour est devant nous.
Le sol bien détrempé n’est ni glissant, ni collant et la montée se fait tranquillement. Au Roc Errant nous aurions du avoir un beau point de vue sur Chatel, Riom, une partie de Clermont et même le Forez mais le brouillard aidant, la fameuse vue est complètement dans la brume. Un dernier effort dans les hautes herbes généreusement mouillées et nous sortons de cette vallée trempés jusqu’aux genoux pour retrouver un large chemin sous une pluie menaçante.
Nous arrivons au Bouquet et malgré qu’il ne soit pas encore l’heure légale du pique-nique nous cherchons un abri car après, pas de lieu-dit avant cinq à six kilomètres.
Suite à notre demande d’une grange dans le coin, un charmant monsieur a sorti son véhicule et nous a gentiment offert son garage avec table et quelques chaises et nous a même porté une bouilloire et des dosettes de café pour nous réchauffer, un accueil trois étoiles en somme !
Nous étions presque gênés, mais contents car la pluie a doublé d’intensité pendant toute la pause.
Petite accalmie, nous quittons ce luxueux décor pour reprendre notre parcours, j’appréhendais le passage du ruisseau des Fourneaux, mais un dallage provisoire nous évite de mettre les pieds dans l’eau. A la sortie du vallon, le temps s’éclaircit, la pluie a cessé, l’horizon se dégage les têtes se redressent, le cheminement est plus captivant.
Après les Varants, nous grimpons sur le puy de Montaury où un repérage géographique est enfin possible.
A nos pieds l’usine d’embouteillage de Rozana, eau minérale naturelle gazeuse très riche en magnésium. découverte par les Romains dans le hameau de Rouzat elle fut réservée à une consommation locale jusqu’aux années 60. Reconnue pour ses vertus favorables en 1966 par l’Académie de Médecine elle est maintenant commercialisée nationalement.
Derrière nous les salaisons Polette. Installé depuis 2001, c’est l’un des établissements de salaisons les plus modernes de France.
Nous retrouvons le GR300 en direction de Gimeaux, village aux 8 sources minérales dont 3 sont pétrifiantes. Nous le contournons pour découvrir la source, cachée par une végétation luxuriante, du « Puits qui bout » ou « puit du Ceix » surnommée « le Volcan » par les anciens a cause des bouillonnements incessants dus à des remontées de gaz carbonique. Classée parmi l’une des plus belles sources d’Auvergne, elle surgit à une température constante de 25,5°avec une forte oxydation de fer ce qui lui donne cette couleur rouge sang.
Direction maintenant Davayat sur l’ancienne voie Romaine de Clermont à Bourges, village principalement connu pour son château de style classique construit en 1595 et modifié en 1640. Dans son parc trône un If de 400 ans. Un peu moins connu son Menhir sous le nom de « Montotoute » ou pierre de tombeau. Menhir sacré, célébrité locale bien protégé dans une propriété agréablement aménagée en gîte. C’est le plus haut menhir de la région avec ses 4,80 m de hauteur, une circonférence de 4,70 m et un poids de 10 tonnes.
Les trois kilomètres qui nous séparent de St Bonnet se font, entre champs de maïs et de tournesol à peine sortis de terre, sous un ciel dégagé.
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