Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F – 4H)
Météo : soleil le matin plus couvert l’après-midi avec deux petites averses orageuses et quelques coups de tonnerr
Distance : 26,5 km
Dénivelée : 860 m
Durée : 7h35 pauses comprises
Classement Atlas : moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures soit : 100km
Préparation et rédaction : 3H00


Itinéraire :   Eglise de Saint-Sauves – le Pont de Saint Sauves – D922 – Chateauneuf – Croix de St Roch – bois de Liournat – Centrale électrique de la Bourboule – SW La Bourboule – Fohet – W bois de la Bonsière – HP SW vers Col de la Sœur- W jusqu’au PC 1046 – Nord jusqu’à Mazet – les Chomettes Hautes – Huistiaux – Méjanesse – la Grange neuve – Est la Pailloncy – les Renardières – Saint-Sauves

Un beau soleil nous attend au cœur de Saint-Sauves beau bourg animé en ce dimanche matin. Les maisons aux couleurs rouge et blanche témoignent de la pierre utilisée pour leur construction : parmi les plus anciennes roches d’Auvergne, ces grès et schistes datent d’environ 260 millions d’années. Le premier objectif est la butte de Châteauneuf qu’on aperçoit au loin. Avant cela, nous devons descendre vers la Dordogne bien en eau à cet endroit. Nous continuons vers le Pont de Saint-Sauves et son vide-greniers organisé ce dimanche. Rapidement, nous parvenons au pied de la butte de Chateauneuf et son chemin de croix. La sente est assez rude mais là-haut le panorama à 360° vaut la peine. En face au SE on voit les falaises du bois de Liournat.

Falaise de bois de Liournat

Ce site d’escalade abrite les voies les plus difficiles d’Auvergne : Docteur éthique 8c+/9a et Docteur Païsmakeur 9a. Hélas il est aujourd’hui fermé pour des raisons de sécurité et pour la protection de la nidification des oiseaux.  Dommage, le site abritait près de 50 voies sur un beau granit à réglettes…. Nous redescendons par le même chemin et commençons à suivre la Dordogne par de beaux chemins forestiers. La rivière est bien large en ce mois de mai si pluvieux. Nous parvenons bientôt au barrage de la Bourboule.

Barrage de la Bouboule

C’est un barrage de type Poids ; sa caractéristique ? Il s’appuie uniquement sur le sol à la différence d’un barrage Voute par exemple qui s’appuie sur les parois rocheuses des deux rives et qui y reporte toute la pression. Il est haut de 19,5 m et long de 60 m. Sa mise en service remonte à la fin du 19ème siècle, 1897. Le volume de la retenue est de 380 milles m3. Le chemin continue pour tangenter La Bourboule au SW. On a une assez belle vue sur le puy Gros… et sur la fin de la caldeira du Mont Dore. La fin de la matinée est consacrée à remonter vers Charlannes par de toujours beaux chemins forestiers surplombés de belle coulée de lave sur lesquelles surfent plein de petits ruisseaux.

Après le repas, nous arrivons sur le plateau et nous laissons Charlannes et son bois sur notre gauche. J’ai prévu de suivre la forêt sur 2 km encore mais sur notre droite s’ouvrent d’immenses pâturages bien tentants.

 On entame donc une petite séance hors-piste en prenant comme repère la pointe du bois qui entoure le col de la Sœur au SW. Bien sûr le terrain n’est pas rectiligne et abrite des plis et replis assez humides dans le fond… Normal les estives sont traversées par de nombreux ruisseaux qui coulent tous vers l’W/NW. Après un peu d’effort et un contournement au très large d’un grand troupeau de vaches, nous rejoignons le chemin juste à l’entrée du bois. Comme dans tout le secteur du col, les coupes ont été importantes et le chemin défoncé par les engins forestiers est bien boueux.  Une fois la route du col traversée, nous continuons plein W au sud du puy de Lachaud. Le chemin, un PR, traverse sur 200 m une prairie de fauche. Sympa de la part de l’éleveur de laisser le passage. Les bois qui apparaissent encore sur les cartes ne sont plus que des souvenirs. Des plantations apparaissent de proche en proche mais ne recouvrent pas la totalité des zones défrichées. Parvenus au PC 1046, nous changeons de direction pour revenir au N/NW vers Méjanesse. La progression se fait toujours sur de larges chemins d’exploitation abimés par les engins, jusqu’à la bifurcation plein W vers La Chaleille. Le PR bifurque mais nous, nous continuons plein nord sur un sentier abandonné qui traverse une zone humide. Comme toujours, il faut jongler avec les obstacles végétaux tout en suivant sa direction. Il ne faut pas craindre de se mouiller les pieds pour être efficace. C’est le dernier effort de cette rando. Enfin, à proximité de la ferme du Mazet le chemin débouche sur un chemin praticable et peu après sur une petite route qui nous mène à Méjanesse. Le temps qui s’est bien couvert depuis le repas nous fait don de quelques petites averses orageuses. Rien à voir avec les trombes qui tombent plus au sud sur la Tour d’Auvergne : nous devinons au loin le rideau de pluie !  Bâchage / débâchage sont le lot de ces randos qui jouent avec la pluie. A Méjanesse, nous franchissons la grande départementale qui mène à Bort par un petit boviduc bien tapissé 😊. L’orage semble maintenant bien se préciser. Je décide donc d’écourter la boucle qui passait plus au nord par Massanges. Nous rejoignons l’itinéraire prévu à hauteur de la Pailloncy. Le chemin redescend doucement vers la Dordogne. Après avoir traversé le pont sur la rivière, la fin est proche. Dernier petit hic, Saint Sauves est sur un plateau 100 m plus haut. Chacun finira donc à son rythme cette petite rando sympathique.

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