Animateur Michel J.
Nombre de participants : 17 animateur compris (10F, 7H)
Météo : couvert toute la journée avec des nuages sombres venant du Sud dans l’après-midi
Enneigement : médiocre sur les parties dégagées une dizaine de centimètres en sous bois et sur les parties non exposées au rayonnement.
Distance : 12,00 km (montre garmin)
Dénivelé : 495 m (montre garmin)
Durée : 5 h 15 (pause du midi non comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 4 voitures de Clermont Fd (120 km) soit 480 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 2 paires de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 3 h 00

Observations : de nombreuses traces, chevreuils, lièvres. Quelques gîtes de chevreuil « régalis ».Vu par certains participants un lièvre, un chevreuil et deux chamois.

ITINÉRAIRE : parking de l’ancienne station de la Tour Chambourguet, Puy du même nom, Bois de la Tour, Montagne de Bozat, Montagne de Chambourguet.

A notre arrivée à la Stèle, grosse déception, peu de neige et d’un commun accord, nous allons jusqu’à l’ancienne station du Chambourguet. La baraque qui servait de bar est toujours debout, un peu de nostalgie pour certains qui appréciaient à ski de faire une pause pour prendre une boisson chaude. La neige présente nous permet de chausser les raquettes dès le départ et nous zigzaguons à travers bois, cherchant les endroits les mieux enneigés pour atteindre le sommet du Puy du Chambourguet à 1373m d’altitude.

En montant vers le Chambourguet

J’oriente le groupe vers l’Est souhaitant descendre à travers les quelques rochers du versant, histoire de pimenter un peu la sortie. Ensuite nous suivons la lisière du bois jouant avec les mouvements du terrain jusqu’à la pointe du bois de la Tour, lieu où naît le ruisseau du Pont de Vendeix. Passé le ruisseau, nous remontons dans la pessière et trouvons un chemin forestier plus ou moins orienté vers l’Ouest que nous prenons.

Vers l’extrémité de la Montagne de Bozat

Le but annoncé aux participants est de gagner une clairière située à l’extrémité de la Montagne de Bozat. La progression est facile faite de quelques descentes et montées, de traversées d’écoulements d’eau puis d’un espace dégagé où, seuls les animaux laissent des traces de leurs passages. En pleine lumière sous un ciel couvert par une épaisse couche nuageuse, nous prenons le temps de pique-niquer tout en échangeant sur la méthode pour reconnaître un pin à crochets (merci Luc).
Après cette pause, j’explique une partie de l’itinéraire de l’après-midi.
Nous allons contourner par le Nord la Montagne de Bozat en profitant au maximum des accumulations de neige. Les genêts perturbent la progression mais les relais appuyés de quelques participants permettent d’établir une trace confortable pour les suivants. Bientôt, les pentes se font plus raides, nous devons perdre de l’altitude pour éviter la difficulté. Sous la barre rocheuse, un passage se dessine pour regagner le plateau. J’invite Pierre V. à faire la trace et à nous trouver la porte de sortie.

La sortie des barres rocheuses

Un joli passage qui sera le must de la difficulté de la journée que tout le monde franchit avec élégance ! Deux chamois nous surprennent lorsque nous débouchons, puis descendent la pente pour se cacher dans le sous bois. La traversée de l’espace dégagé qui nous conduit au pied du Puy de Cliergue ne pose aucun problème naviguant de plaque de neige en plaque de neige. Le vent faible orienté au Sud ramène de l’humidité dans l’air, de gros nuages noirs s’amoncellent à l’horizon ce qui ne découragent pas les quelques skieurs sur les pistes de liaisons entre le Capucin, Chastreix et la Stèle.
La montée au Puy de Cliergue proposée est remise à plus tard, nous virons plein Ouest et sommes accompagnés un court moment par les aboiements de chiens de traîneaux. Une des branches du ruisseau de Jarrige atteinte, nous éprouvons la solidité des ponts de neige, histoire de casser la monotonie du retour et de faire quelques photos.

Une des branches du ruisseau de Jarrige

Nous avons pu conserver jusqu’aux voitures les raquettes aux pieds, ce sera l’exploit de la journée. Un réconfort fait de douceurs nous attend dans les coffres des voitures. Merci notamment à Christelle et Pierre, pour la superbe brioche aux pralines du boulanger de Loubeyrat et à Marie pour le délicieux panettone. Les calories perdues sont ainsi vites rattrapées. A bientôt pour de nouvelles aventures !

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