Animateur : Michel J
Nombre de participants animateur compris : 12 (7F, 5H)
Météo : temps couvert avec de timides éclaircies l’après-midi, quelques courants d’air de Sud entre deux bosquets.
Terrain : souple
Distance : 24,220 km (montre gps)
Dénivelé : 720 m (montre gps)
Durée du déplacement : 7 h15 environ
Durée de la randonnée : 6 h 48 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (80 x 3) = 240 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : parking à l’entrée de Zanières sur la D5, les Mazets, bois au Sud de Pessade, contournement du puy de la Védrine, buron de Margelet, bois des bruyères, bois de Saignes, bois de Mareuge, Zanières

Le sol en cette fin d’année a conservé une couleur automnale. Toutefois, quelques traces de neige sur les hauteurs et dans les endroits abrités nous rappellent que nous sommes en décembre. Notre petit groupe constitué d’habitués du jeudi renforcé par quelques adhérents en vacances pour les fêtes va permettre de faire un itinéraire avec une portion de hors piste. Les grandes lignes du parcours expliquées, nous quittons Zanières sous un ciel couvert avec une température agréable pour la saison. Le vent annoncé n’est pas au rendez-vous et se manifestera ponctuellement sous forme de brise en cours d’après-midi aux endroits un peu plus exposés.

Un long chemin rectiligne passant au Nord du puy de Montenard nous amène à proximité du buron de Maugue, autrefois caché dans la forêt. Quelle surprise de découvrir une immense zone dégagée où aucun arbre n’a été épargné. 

On est loin de ce que l’on appelle une coupe de jardinage ! A partir de ce moment, nous obliquons vers le Nord-Ouest et abordons une partie hors piste qui aurait du se faire majoritairement à couvert d’une pessière. Nous laissons une petite parcelle de mélèzes en contrebas et bataillons sur une courte distance avec de hauts genêts à balais qui ont prospéré dans cette éclaircie forestière.


Il semble que les sangliers passent par là car nous trouvons des excréments appelés « laissées » pour cet animal. Des coups de feu, des aboiements peu éloignés me font modifier notre cheminement, nous contournons le puy de la Védrine par la gauche et non par la droite. Dommage le passage au Sud du Baladou nous aurait fait passer dans une végétation plus variée. Un chasseur tourné vers la Monne est aperçu avec sa tenue orange et une joggeuse accompagnée par son chien passe sur le chemin que nous atteignons rapidement. Deux quatre-quatre sont garés sur la droite et nous poursuivons notre progression en direction du bassin versant de la rivière Monne que nous traversons après avoir lu un joli panneau expliquant les raisons du déboisement massif. La Monne prend officiellement sa source à la Fontaine de Montadoux. D’une longueur de 27,88 km elle rejoint la Veyre, à Veyre-Monton et fait partie du bassin collecteur de la Loire. Après avoir cheminé à travers de hauts épicéas, nous gagnons les hauteurs passant d’un couvert à une zone dévastée par les engins. 

Jolie montée dans une pessière

Le pique-nique est pris à proximité des captages marquant la ligne de partage des eaux entre la Monne et le Fredet. Le point haut de haut de la randonnée est atteint et notre orientation change totalement puisque nous prenons la direction du Sud-Est en passant sous le versant Nord des Rochers de Sautet.

En direction des rochers de Sautet

Nous sommes attentifs car cette zone est quelquefois fréquentée par des chamois mais c’est un couple de grands corbeaux que l’on voit nous surveiller du haut d’un bloc rocheux, identifiés grâce au zoom de l’appareil de Laurent. Nous remarquons la restauration du buron du Margelet puis les quelques dégâts dans le bois des Bruyères suite au dernier coup de vent. Nous suivons d’anciennes pistes de ski de fond entretenues à l’époque où la neige était encore bien présente par le foyer de ski de fond de Beaune-le-froid. Nous retraversons le Fredet avant de regagner la forêt en longeant le bois de Saignes. 

Passage sur le Fredet

Arrivés sur le chemin qui marque la ligne de partage des eaux entre La Monne et le Fredet, nous pouvons voir les nouvelles plantations de mélèze et de douglas. Les bois de Maugue et de Mareuge sont traversés et l’on peut y voir de superbes lichens filamenteux et foliacés. 

Lichens

A l’entrée de Mareuge, les chèvres angoras sont bien là ainsi qu’une tour d’un château fort qui fait un peu « tâche » dans le paysage. Puis c’est le Sud du Monténard que nous ne gravirons pas pour rester sous les 800 mètres de dénivelée annoncée. Merci pour votre participation et les nombreuses gourmandises apportées.

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