Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F-5H)
Météo : Vent et douceur
Distance : 26,5 km
Dénivelée : 1050 m
Durée : 7h15 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto 1 voiture 30km – 3 voitures sur place
Préparation et rédaction : 2H00
Itinéraire : D767-PC 692 – début parcours de santé puis SW vers station d’épuration – est de Champeaux Haut – traversée de l’Artière – vers D 133 – vers station d’épuration de Berzet – traversée du village – SW PC 783 – traversée ruisseau de St Genès – dolmen de Samson – HP pour gagner le sentier au-dessus du PR des gorges – le Quart de Rondet – M21 – les Pradeaux – est de Ceyrat – D2089 – Fontimbert – sente jusqu’à Montrognon – Nord vers haut de Fontimbert – vers Champ Blanc – moulin de la Tranchère – l’Artenium – sous D2089 – entrée SW de Beaumont – M767 vers la Chataigneraie – nord puy de Montaudoux – sommet du puy – descente au NW vers rue des Montagnards – avenue Joseph Agid – route de Gravenoire – Est de Gravenoire – D767 – retour voitures par sente en rive gauche de l’Artière sous D 767
La rando à St Sauves s’est transformée en une boucle autour de Ceyrat : faire près de 60 km pour se prendre une douche n’est pas motivant ! J’ai prévenu au départ le petit groupe de bons marcheurs présents que la ballade serait requalifiée suite à une distance et une dénivelée supérieure à celles annoncées sur le répondeur. Nous voilà partie pour une rando rurbaine mais qui nous a réservé de beaux passages de nature. A commencer par la belle forêt sectionale de Ceyrat que nous avons parcouru du nord au sud par des sentiers bien entretenus par l’association locale. Les petites cascades sur l’Artière bien en eau font un bruit d’enfer. Rapidement le sentier s’élève. La dernière tempête a laissé des traces.
Par son étagement, la forêt offre un grand nombre d’essences, des feuillus (chênes pubescents) et des résineux. Certains résisteront mieux au réchauffement que d’autres. Sur les sections où certains épineux dépérissent un plan à long terme prévoit la création d’îlots d’avenir : après une coupe rase de ces sapins sur des espace d’un hectare environ, la commune va replanter des essences résistantes comme le pin Laricio, le pin de Salzmann, le pin Maritime et le chêne pubescent. A l’abri des arbres, nous ne ressentons pas le vent qui souffle pourtant fort… Nous le ressentons plus en traversant Berzet où je prends la photo du groupe du jour sous le lavoir.
Petite pause matinale sur le ruisseau de St Genès avant de gagner l’imposant dolmen de Samson.
Nous longeons 5 minutes le ruisseau au fond des gorges avant que je me rende compte que le chemin prévu passe 100 m au-dessus. C’est l’occasion d’une belle remontée dans la pente boisée qui fait monter le rythme cardiaque. C’était pour la beauté du geste car le PR des gorges menait peu ou prou au même point 😊 C’est bientôt la fin de notre parcours forestier : la ville approche… Nous entrons dans Ceyrat pour aller chercher au-delà de la 2089, le quartier résidentiel de Fontimbert. Plutôt que d’aller chercher le chemin d’exploitation qui monte au sud vers Montrognon, certainement très glaiseux, nous traversons rapidement le lotissement avant de trouver une sente qui monte aux ruines à travers les maisons et finalement les prairies. La pente est bien raide et contribue à la dénivelée que nous constaterons en fin de rando…
Mon envie de déjeuner à proximité de la tour tourne court : trop de vent d’ouest au sommet ! Nous redescendons donc et trouvons un coin abrité pour le repas dans les dernières maisons de Fontimbert. Les douceurs apportées par chaque participant rechargent les batteries qu’une bonne matinée de marche a un peu entamées. Des prairies de Champ Blanc, nous avons une belle vue d’ensemble sur l’agglomération vue du sud. Nous retrouvons collée à nos chaussures la glaise que je voulais éviter lors de la montée à Montrognon. Nous arrivons peu après au parc qui entoure le Moulin de la Tranchère sur l’Artière.
Il est fermé suite aux nombreuses dégradations constatées. Cela ne nous empêche pas de trouver l’ouverture quelques mètres plus loin. Dommage cette fermeture car l’espace est pourtant propice aux petites fêtes familiales et populaires… A l’approche de Beaumont, les promeneurs à chiens se font plus nombreux. Nous ne verrons pourtant personne au sommet du puy de Montaudoux ; il est vrai que le sentier est pentu. Petite pause boisson avant de redescendre vers Royat. Lucette, la régionale de l’étape nous apprend que le chemin de la pente sud ne débouche plus que sur des passages fermés. Nous la suivons donc sur une sente de sa connaissance qui nous fait arriver au milieu de la rue des Montagnards. Quelques mètres à remonter qui vont se cumuler à la dénivelée déjà acquise. La ballade touche à sa fin. Une petite sente nous coupe deux virages de la rue de Gravenoire avant de trouver le chemin forestier sous la D 767 qui nous mène à nos voitures après 7 heures d’une marche dynamique.
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