Animateur : Yves
Nombre de participants : 9 animateur compris ( 6 F, 3 H)
Météo : Couvert le matin, pluie et soleil l’après midi
Distance : 27 km
Dénivelé : 850 m
Durée : 8 H 20
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules soit : 200km
Préparation et rédaction : 2h30
ITINERAIRE : Chabreloche, Montsude, Pys, La Malaptie, Mont Picot, PC884, Magnol, La Rue, Fougerolles, La Balconie, La Loge Pétel, PC789, PC752, PC721, La Truffe, La Croix du Poyet, Chabreloche.
Ciel couvert pour le départ de Chabreloche ce matin. Passage sous l’autoroute, peu bruyante en ce dimanche matin, pour rejoindre Montsude où nous rencontrons les premières coupes à blanc de cette belle forêt.
Nous prenons la direction Sud que nous garderons pendant 8 km, tantôt dans les bois, tantôt entre les prés fraichement coupés.
A Pys les herbes ont envahi le chemin, après une petite hésitation nous nous engageons, c’est bien celui là ! Chemin parfois humide voire inondé à cause des petites rases bien chargées en eau par les orages journaliers.
A la sortie d’un bois, un champ curieusement travaillé avec de grandes bandes de sable rectilignes, compactées et légèrement réhaussées attirent notre regard. On se pose la question, plusieurs suppositions émergent, on finit par comprendre et se mettre d’accord, ce doit être une préparation pour une plantation de sapins de noël, raisonnement confirmé par une charmante dame à quelques pas de là.
Les chemins dans les bois sont agréables, ils nous protègent du soleil qui a enfin percé. Sur le bord un arbre, semblable à une sculpture, se prend pour un paon faisant la roue.
A la Malaptie direction Est pour le Puy de la Chèvre qui est voisin du Mont Picot. Ceci me rappelle l’accident de l’avion d’Air Inter Lyon – Clermont en octobre 1972. Je raconte l’évènement : par des conditions de météo exécrables, l’avion, suite à une défaillance du radiocompas, a heurté le sommet du Mont, ce qui à entrainé la mort de 60 personnes, seuls 9 survivants ont survécu. En 2002, une croix a été érigée sur les lieux de drame. Nous décidons, d’un commun accord, d’essayer de la trouver, car aucune indication ne le précise. Sachant que l’avion avait heurté le sommet nous montons au point côté le plus haut. Le choix a été bon, nous voilà devant cette croix scellée sur un des rochers qui composent cet endroit.
Petite pensée émue pour toutes ces victimes et nous redescendons de l’autre côté. Le but maintenant est de trouver l’accès au tunnel pour animaux qui passe sous l’autoroute car le retour va s’effectuer sur le versant opposé. Les premières gouttes arrivent, nous les aurons pendant une bonne demi-heure.
A Fougerolles plus de chemin; allez ! à quatre pattes sous les barbelés dans l’herbe mouillée, un véritable plaisir.
Autoroute passée le chemin devient plus agréable, la pluie diminue et finit par stopper, le soleil revient, le ciel retrouve un bleu azur et nous l’aurons jusqu’au bout.
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