Animateur : Yves
Nombre de participants : 16 animateur compris ( 8 F, 8 H)
Météo : Ensoleillé avec un léger passage nuageux
Distance : 18 km
Dénivelé : 560 m
Durée :5 h 45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 105 pour 2 véhicules et 122 pour 2 autres soit :454 km
Préparation et rédaction : 2h30
ITINERAIRE : Azérat, PC477, PC479, Clémensat, PC601, PC659, le Solier, le Pin, St-Hilaire, Bize, Bouzerat, PC603, Jauriat, Chazelle, PC463, Azérat.
Depuis trois jours on nous prépare à d’importantes intempéries, pourtant la météo consultée ce matin nous promet une journée correcte avec peut-être une petite averse pour l’après-midi, cela conforte mon choix de parcours. Déjà quelques rayons de soleil, pas de vent, une température douce, et des nuages épars, nous quittons donc Azérat confiants. Dès le 12° S un prieuré, dépendant de l’abbaye de la Chaise Dieu, trônait un milieu de ce village, au 15° S sa chapelle est érigée en église paroissiale très lumineuse.
Direction Nord-Est vers le bois de l’Orme que nous traversons sur un chemin roulant et très agréable.
Juste avant Triozon, nous partons à gauche pour rejoindre le ruisseau de Chastan. A proximité nous découvrons, enveloppée dans la végétation les vestiges de la source de Clémensat. Source déjà connue à l’époque gallo romaine, ancienne propriété des Bénédictins de l’abbaye royale de la Chaise Dieu, exploitée jusqu’en 1931 par la source voisine de St Girond sous le nom de source St Odillon. Eau minérale médicamenteuse, contenant principalement du fer, de l’arsenic, bénéfique pour le foie et les états lymphatiques et déprimés.
A partir de Clémensat la montée est modérée mais constante. Passé la Fritière notre regard balaye à l’ouest, une vue à 180° des Dômes à la Margeride, parsemée de quelques tâches blanches sur le Sancy, le Cézallier et les Monts du Cantal. Cette vue sera conservée une grande partie de la journée.
Nous voici à le Pin, petit hameau connu pour ses anciennes mines de mispickel, minerai composé de fer, arsenic, soufre, exploitées de 1899 à 1919, acheminé à l’usine d’Auzon pour la fabrication de produits phytosanitaires, principalement des pesticides utilisés pour le traitement des vignes et des arbres fruitiers. D’autres gisements dans ce secteur ont permis à cette usine de produire, sur une quarantaine d’années, de 1903 à 1949.
Il est midi nous arrivons à St-Hilaire, le temps change, des nuages plus sombres s’approchent accompagnés d’une légère brise. Nous décidons de profiter du généreux porche de l’église pour faire la pause. J’en profite pour expliquer, qu’en décembre 2018 nous avions avec le groupe visité la distillerie d’huiles essentielles très réputée , basée sur la commune.
Repas fini, dès le départ, trois gouttes nous caressent le visage, nous profitons d’être à l’abri pour nous équiper. Petit regard sur le nombreux modillons, aux visages humains, de l’abside et nous plongeons sur Bouzerat.
La crainte aura été de courte durée, les nuages menaçants ont disparu, remplacés par un soleil d’abord timide mais qui s’intensifiera et nous accompagnera jusqu’à l’arrivée. Les huit kilomètres de descente s’effectuent gentiment, tantôt dans les bois, tantôt à découvert, en profitant de la nature qui reprend vie, des effluves des premières fleurs, et de cette douceur printanière. Devant nous la Limagne de Brioude, cette vue incroyable sur l’horizon qui nous aide à réviser notre géographie et, presque à nos pieds, se découvrent les méandres de l’Allier.
La journée se termine comme elle a commencé, sous un beau soleil et dans la bonne humeur, en charriant gentiment l’animateur qui leur a fait faire malencontreusement deux petits demi-tours.
Merci à Laurent pour son excellent roulé aux abricots maison en l’honneur de l’anniversaire de Georges.
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