Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 21 (14F, 7H)
Météo : ciel se couvrant rapidement par des nuages d’altitude, température douce
Terrain : souple
Distance : 24 km (gps)
Dénivelé : 640 m (montre altimétrique)
Durée du déplacement : 6h40 (montre chrono)
Durée de la randonnée : 5h10 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (80 x 3) + (40 x 2) = 320 km
Préparation et rédaction : 3h00
Itinéraire : parking à droite à l’entrée de Zanières, à proximité de la D5, le Moulin de Saulzet, Saulzet-le-Froid, Pessade, contournement par l’Ouest et le Sud du Baladou, Bois de Maugue, Bois de Mareuge, Mareuge, sommet du Puy de Montenard, Zanières.
Un doux parfum de campagne nous enveloppe pour démarrer cette randonnée digne sur le plan météo d’une fin d’été. Quelques informations sur le parcours puis c’est le départ sous un ciel qui se tinte rapidement d’une blancheur laiteuse amenée par un léger vent de Sud-Ouest. Nous passons à proximité du Moulin de Saulzet qui à une époque un peu lointaine, sans doute, se servait de la force hydraulique du ruisseau du Labadeau mais pour quel usage ? Un peu en amont, juste au-dessus de la D74, un autre moulin, le Moulin de Souverand situé sur le même ruisseau entretient le mystère. Aucune explication trouvée ! Ce beau ruisseau ignoré se jette face au Montcharley dans la Veyre. Ayant retrouvé le GR4-et GR441, nous nous dirigeons paisiblement vers Saulzet-le-Froid, village d’un grand calme où même les chiens regardent passer les randonneurs en levant tout juste la tête. Quelques tracteurs à l’ouvrage et quelques 4×4 de chasseurs amènent un bruit mécanique.
Petite pause à la Croix Grande, toujours aussi belle taillée dans la pierre volcanique. Au loin, se dessine dopé par une humidité atmosphérique, le massif adventif du Sancy composé de quatre sommets principaux, le Puy de la Tache (1629m), le Puy de Monne (1692m), le Puy Barbier (1702m) et le Puy de l’Angle avec sa pointe si caractéristique (1738m).
Pessade traversé où un car de jeunes aventuriers vient d’arriver pour investir le « Chouette Parc », nous quittons les grands espaces de prairies artificielles pour gagner les estives où les gyrobroyeurs forestiers ont dégagé le terrain des grands genets à balais qui l’hiver venu, nous empêchaient de progresser sereinement en raquette à neige. Les chasseurs ont pris possession de ce vaste territoire de Pessade aux confins de la Monne. Quelques tuniques oranges postées à des points stratégiques accompagneront notre journée. Le bonjour est de rigueur et le contact jovial. Nous sommes jusqu’au col de Diane à découvert et même notre passage par la petite sente à gauche du bassin versant du Chevalard ne peut passer inaperçu.
Le bois de Pessade sur notre droite, nous contournons par l’Ouest puis par le Sud, sans le gravir afin de respecter la prévision de dénivelée annoncée pour la journée, le Puy de Baladou (alt.1455m). Une longue descente sur un chemin confortable s’amorce et se termine par la traversée de la Monne. Nous sommes au cœur du bassin versant de la Monne, merveilleux terrain de jeu lorsque l’hiver, la neige est au rendez-vous ! Le chemin pour traverser la rivière est devenu une large piste avec sur les pentes des coupes importantes d’arbres certains gisant, les troncs s’entremêlés. Le pique-nique d’un commun accord est pris en lisière de forêt avec la vue sur les Rochers de Sautet. Certains préféreront se mettre à couvert des épicéas pour échapper à la légère brise qui souffle du Sud. Nous laissons la vaste estive du buron du Leyrenoux sur notre droite et prenons plein Est, longeant le bois de Maugue et le bois de Mareuge à main gauche presque entièrement rasés récemment et replantés de mélèze. Au lieu appelé Le Creux, nous observons des chèvres Angora qui donne la fameuse laine mohair.
Les trois petits étangs alimentés par la Monne laissés sur notre gauche, nous traversons Mareuge en prenant plein Nord. Face à nous la dernière difficulté de la journée que l’on attaquera par le Sud en prenant un vieux chemin malheureusement interrompu par une clôture qui nécessitera de faire un peu de gymnastique. La montée est avalée et du haut de ses 1173m, le Puy de Montenard nous permet de découvrir une grande partie de l’itinéraire effectué et un panorama sur plus de 180° en direction du Sancy. Zanières au pied du puy est gagné rapidement avec le plaisir que procure une journée bien remplie. Merci pour votre bonne humeur et pour les douceurs distribuées à la fin du repas et à l’arrivée. A bientôt pour de nouvelles aventures !
Remarque : ambiance agréable sous une température d’une fin d’été…
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-