Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 animateur compris (8F, 5H)
Météo : grand soleil toute la journée, température douce en altitude au soleil dès 10h30 passé – pas de vent
Enneigement : médiocre jusqu’à 1300 m , neige plus dense et résistante sous la raquette au-dessus – une toute petite couche de poudreuse suite aux petites chutes du milieu de semaine
Distance : 15 km (montre GPS)
Dénivelé : 750 m (montre GPS)
Durée : 7h
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures (dont une restera au Crest) de Clermont-FD (120 km) et 2 voitures du Crest ( 90 x2) soit 300 km en co-voiturage.<
Itinéraire: Départ du beau hameau de Courbanges en direction de la montagne de la Plate avec pour objectif de mi-parcours de parvenir sous le puy de la Perdrix et finalement de revenir par la montagne de Costapin, le puy de Serveix et la forêt de Courbanges. Itinéraire à vue donc.
Nous partons du parking du gîte qui s’est enrichi depuis mon dernier passage de sorte de hutte-tonneaux pour hébergement des amateurs de calme et de beaux horizons. Vu le manque de neige, nous chaussons 400 m après et nous coupons à travers les pâtures pour parvenir au buron de la Plate puis sud-ouest pour arriver à proximité du premier relief de la journée. Plutôt que de continuer dans la même direction, parallèlement à la vallée de Chaudefour, nous allons au sud-est chercher le long épaulement NW qui nous mène sous les premiers rochers du volcan. Les deniers mètres de l’ascension sont pentus et les gens encore trop habillés transpirent…. Depuis le buron, je suis en tee-shirt et je m’en porte bien.
La pause au sommet de la Montagne est la bienvenue. Nous prenons la direction du puy de Chamgourdeix par une belle descente dans une neige qui commence à bien porter. J’aurai aimé manger sous le puy de la Perdrix mais il reste près de 250 m de D+ et nous décidons de manger à l’abri d’un repli de terrain, en plein soleil, sans le petit courant d’air qui nous aurait gâché le plaisir un peu plus bas. A l’amorce de la reprise, une colonne de randonneurs s’approche en provenance de la crête. Plus vêtus tu peux pas ! Ils sont guidés par un guide de moyenne montagne du Mont-Dore. Il m’apprend que ce sont des Parisiens en villégiature à SuperBesse qui doivent repartir à Paris en fin d’après-midi même. Ils resteront longtemps sur place à nous observer grimper jusqu’au niveau de l’arrivée des télécabines. Nous nous posons après une rude montée digestive. Nous observons le départ des skieurs pas très nombreux de l’autre coté de la barrière. Quelqu’un me fait remarquer qu’ils ont tous la mine sombre… C’est vrai à bien les observer !
Nous avons fait la dénivelée du jour, il ne reste plus qu’à descendre en prenant notre temps dans une neige ma foi « raquettable » jusqu’à l’orée ouest de la forêt de Courbanges. Nous coupons la plaine des Moutons pour prendre la direction du puy de Serveix que j’ai identifié au loin qui n’en finira plus de se rapprocher. Nous laissons finalement la montagne de Costapin à 300 m au sud mais nous passons sur la montagne de Sausse. Le relief du secteur est particulièrement difficile à lire. Le résultat des épisodes volcaniques et surtout des glaciations qui ont modelé le paysage. Passés le ruisseau de Malvoissière, je décide finalement d’obliquer vers la forêt alors que le puy de Serveix promis n’était qu’à 300-400 m… Sans nous en apercevoir l’après-midi était déjà bien entamé et comme j’envisageais de traverser la forêt de Courbanges, il y avait encore de la route. Yves nous signale au loin un renard qui reste longtemps sur place ne nous sentant pas encore… A l’orée de la forêt à 100 m d’un buron, je vérifie qu’à cet endroit et autant que je puisse en juger le bois n’est pas très, très praticable… Dommage, cela nous aurait changé du type de cheminement pratiqué depuis le matin. Nous contournons la forêt pour rejoindre Courbanges 7 heures après notre départ.
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