Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 (7F et 6H)
Distance : 13,8 km (GPS)
Dénivelé : 691m D+ (GPS)
Durée : 6h 35
Classement Atlas : facile
Météo : Couvert et brouillard jusqu’à midi – grand bleu après
Kilométrage autos : 74 kms pour 3 voitures de Clermont et 54 km pour 1 voiture du Crest
Préparation et CR : 2 h
ITINERAIRE : Beaune le Froid (ancien foyer de ski de fond) – Leguillettes – Montagne de Pouly (PC 1270&1304), plein ouest vers pentes est du puy de la Crois-Morand – N/NW vers source du Fredet (proximité PC 1375) – S/SW jusqu’au sommet du puy de la Croix-Morand – SE – sommet du puy Chambon – buron près de la source du Chadeyre – SE jusqu’à petite route forestière qui monte vers la D996 – Savecroux – nord du bois de Coujat – large chemin d’exploitation à l’est de Beaune – parking de l’ancien foyer.
Trois groupes sont formés sur le parking où un beau plan datant du temps où l’espace Nordique était ouvert me permet d’expliquer le programme du jour: 6,9 km de montée environ puis 6,9 km de descente, en direction de la Croix-Morand et son puy, contournement du puy de Chambon et retour en suivant au plus près le ruisseau de Chadeyre. Petit échauffement jusqu’à Lediguettes par le PR bien enneigé mais nous profitons d’une trace (pour ceux qui veulent).Puis vient le vrai plaisir de la raquette lorsque nous quittons le sentier et prenons nord-ouest dans le bois des Bruyères pour prendre l’épaulement qui nous mène au « sommet » de la montagne de Pouly – par une trouée au SW on devine au loin la ferme de Dyane ce qui me permet de faire un tout petit point d’orientation pour montrer sur la carte l’endroit où on se trouve. Ça monte et le manteau neigeux est bien poudreux et épais. Vers le sommet, des rochers se mêlant aux fouillis de sapins nous ralentissent un peu. Progressivement, nous sortons du bois. La pente s’adoucit et les participants vérifient dans leurs muscles que nous sommes au sommet… Vers 1340 m nous faisons une petite pause: 2,3 courageux montent les 20 derniers mètres jusqu’à la crête en surplomb des rochers du Sautet. Hélas, la vue plongeante vers Leyrenoux ne dévoile rien car tout est noyé dans un épais brouillard. Nous continuons à flanc en slalomant entre les pièges des genêts dissimulés sous la neige. Assez souvent, on peut faire confiance aux traces d’animaux qui semblent deviner la solidité du manteau ! Nous sortons par une belle pente au nord du petit cirque du puy de Chambon. L’heure du repas n’est plus très loin et je propose de manger à l’abri dans les bois à proximité des sources du Fredet et de son captage. Un petit vent d’est et la brume qui retombe semblent justifier ce choix.Nous perdons progressivement de l’altitude sans rien deviner du bois plus loin au nord, à l’est du GR4. Puis finalement la brume se disloque et notre salle à manger apparaît.
Des traces de raquettes marquent la neige et Fabien nous confirme que ce sont les traces des Atlassiens emmenés par Michel J. le dimanche précédent… Le plus difficile est derrière nous. La montée au sommet de la Croix-Morand par de longues et blanches pentes est un régal : à l’ouest quelques sommets ressortent du paysage enneigé: Trioulérou, puy Loup, Banne d’Ordanche, puy Gros. Au sud, on devine quelques skieurs sur les pentes est du puy de la Tache. On en devine d’encore plus téméraires entre Tache et la Monne. Un régal pour les yeux cette vue à 360° ! Le vent qui se relève nous chasse gentiment du sommet et nous prenons la direction du puy de Chambon à l’est. On devait le contourner mais le sommet s’offre à nous et nous ne pouvons y résister. Séance photos ! Nous redescendons par le même chemin qu’à l’ascension. Un peu plus loin, nous nous positionnons en haut du large vallon qui va nous amener au buron dont je ne connais pas le nom et qui n’apparaît même plus sur la nouvelle carte du Sancy ! Petite pause à nouveau avant la dernière ligne droite. Nous cheminons en alternant passages boisées et prairies le long du ruisseau de Chadeyre qui nous sert de main courante. Seul désagrément, le nombre de clôtures à franchir.
Après avoir repris un peu d’altitude au nord du bois de Coujat nous tombons finalement sur un large chemin à la neige presque immaculée qui nous ramène à notre point de départ. L’alternance de passages boisés, des grands espaces s’ouvrant sur l’horizon nous a comblé. On aimerait que chaque dimanche à venir soit à l’image de celui-ci.
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