Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris ( 4 F, 2 H)
Météo : vent tempétueux et forte pluie jusqu’à midi puis fort vent sans pluie après 13h
Distance : 26,5 Km
Dénivelée : 850 Mètres
Durée : 7h05H pauses comprises
Classement Atlas : Facile, reclassée en Moyenne
ITINERAIRE : Jassat, chemin des Queyres, Courbanges, forêt de Courbanges, Leylavaux, Besse, Erissoux, puy des Prêtres, Le Verdier, les Côtes, St Victor la Rivière, près de Bessoles, tour du puy de Bessolles, bois de Rivaoire, Jassat
Petite rando a priori facile que les conditions météo ont rendu plus sportive surtout le matin. En effet, en débouchant sur le plateau de Courbanges après la belle montée du chemin des Queyres, nous sommes accueillis par un vent de tempête et une pluie qui nous fouette à l’horizontal. On ne devine quasiment rien des reliefs, la montagne de la Plate est invisible…. Il nous tarde de parvenir dans la forêt de Courbanges que nous voyons se dessiner progressivement. Une fois atteinte, elle nous accorde en effet une petite pause dans le programme « essorage » enclenché depuis 1 heure. Toute les bonnes choses ont un fin et il faut bien sortir du bois (!). Le froid qu’on avait presque oublié se manifeste pourtant au niveau des mains pour les quelques imprudents (comme moi) qui ne s’étaient pas munis de bons gants.
Je réfléchis d’ores et déjà à réduire la boucle si les conditions ne s’améliorent pas bientôt. Il est presque midi quand nous parvenons dans le hameau de Leylavaux. J’essaye de trouver l’agriculteur-trice pour obtenir la permission de nous abriter dans un bâtiment de la ferme. Le propriétaire nous autorise à rentrer dans une pièce du corp de ferme en plein travaux. Parmi les occupants occupés à casser des cloisons, je tombe sur un de mes bons collègues de Michelin avec lequel j’ai partagé pas mal de déplacements et d’aventures asiatiques. Il est là pour aider son beau-frère (le propriétaire) qui n’est pas du tout agriculteur à restaurer la ferme récemment achetée. Belle parenthèse qui permet au groupe de se restaurer dans de bonne conditions. Un brasero allumé dans la cour permet de bien réchauffer les corps avant de reprendre notre route pour Besse.
Le point de vue des hauteurs nord sur la ville est inhabituel et il nous permet d’apprécier l’homogénéité du bâti et le dessin des murailles qui cernaient la ville. Gris des pierre bien mis en valeur par un franc rayon de soleil qui nous laisse entrevoir un mieux météorologique pour l’après-midi. Mais c’est toujours sous un fort vent que nous rejoignons St-Victor la Rivière. Question: où est la rivière ? En fait, le nom de la commune vient d’une déformation de « ribeire » qui signifie terrain plat… Entre le Breuil et St Victor, le département a contribué à l’installation d’un parcours géologique en 8 stations. Nous lisons sur deux d’entre elles le matériel pédagogique très informatif et didactique qui explique les pierres / forme du terrain à proximité immédiate. C’est très concret et bien illustré et devrait séduire les randonneurs de passage intéressé par l’origine des paysages traversés.
Jassat se rapproche et il est relativement tôt: pour compenser la réduction de la boucle autour de Besse, je propose au groupe de faire le tour du puy de Bessolles qui s’élève juste au-dessus de nous… Sans en avoir l’air, ce tour nous fait dépasser les 25 km annoncé et m’oblige à reclasser la rando en « moyenne ». Finalement, tous les participants n’ont pas regretté d’avoir bravé le mauvais temps qui n’a duré que 3 heures et qui a permis de vérifier l’efficacité des matériels.
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