Animateur : Thierry
Nombre de participants : 11 animateur compris (8F, 3H)
Météo : Soleil
Distance : 22,1 km(mon GPS)
Dénivelé : 710 m (mon GPS)
Durée : 7h20 pauses comprises
Classement Atlas : facile

Itinéraire :  le Luguet, Artoux, bois d’Artoux, Bois du Cézallier, Font Rouge, Signal du Luguet, Nord-Ouest pour rejoindre sentier des Vaches rouges, PC 1470, buron de Pailassère Haut, buron de Pailassère Bas, sud mont Mouchet, source de la Sianne, vers buron de Sianne-Haut, contournement nord bois du Rayet et bois de La Barre, le Luguet.

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Par une belle matinée estivale, nous voici de retour dans le Cézallier auquel nous accédons par sa porte Est, au Luguet, petit hameau au nord d’Anzat le Luguet. Je n’avais personnellement jamais abordé le Cézallier de ce côté. 

Avant de fouler les prairies d’estive que nous aimons tant, restait à monter une belle marche, le cirque d’Artoux, ce qui constituait un des petits challenges de la journée. Car partant du Luguet et pour rejoindre le plateau et son Signal, il faut passer au-dessus du Cirque d’Artoux. Le hameau d’Artoux est rejoint par un beau chemin en balcon qui nous laisse bien voir son beau cirque glaciaire, l’un des plus grand d’Auvergne ! Attention n’attendez pas à voir Gavarnie à 75 km de Clermont mais quand même il a une belle forme et une hauteur  de 260 m environ en aplomb du hameau. Le glacier a profité de son exposition N-NE pour faire des heures supp et continuer à creuser les parties les moins basaltiques du plateau. La bonne vue d’ensemble du terrain depuis le chemin venant du Luguet me laisse entrevoir le bon passage à prendre. Au pied du mur, comme vous vous en doutez, il n’y a pas d’autre solution pour grimper que le hors-piste ! Nous voilà donc au prise avec de belles pentes boisées – puisque nous devons traverser le bois d’Artoux –  défendues par de beaux ronciers combinées à quelques clôtures avec franchissement évidement en gros dévers. Bon test Atlas pour nos deux nouvelles en sortie découverte. Une fois sortis d’une belle hêtraie au pentes exigeantes, nous pouvons continuer la progression en terrain découvert vers le plateau, rebord du cirque. Au sommet, belle vue à 360°  sur la Chaîne des Puys, le Sancy et le Livradois Forez, au nord et à l’est et sur les deux buttes du coin, à l’ouest,  bois du Cézallier et Signal du Luguet. Après avoir repris notre souffle, nous nous dirigeons plein ouest vers le bois du Cézallier qu’on confondrait presque avec le Signal son voisin plus au sud. Seul élément qui nous évite de faire l’erreur est le petit amas rocheux sur le bas de la butte qui est bien marquée sur ma vielle carte IGN du Cézallier  mais plus sur la carto Iphigénie. Hormis ce point, l’erreur est possible: même hauteur ou quasi, même forêt sommitale…. 

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Nous rejoignons finalement le Signal par le chemin des Vaches rouges que nous abandonnons rapidement au niveau de Font Rouge, site de captation. Le rouge de la toponymie venant sans doute (c’est moi qui suppose) de la couleur des myrtilliers qui entourent le site et qui commencent à prendre leur merveilleuse couleur automnale. Second challenge de la matinée: trouver la borne marquant le sommet du Signal. Le secteur où chercher est rapidement identifié mais l’état de la forêt est tel que malgré notre bonne volonté nous tournons autour sans le trouver. Nous avons mis pas mal de temps à parvenir au Signal, il est temps de continuer la balade car nous sommes déjà en fin de matinée. Nous sortons du bois plus au sud que prévu sur mon tracé et nous embrassons le massif du Cantal du nord au sud.  Après une petite progression au nord à travers l’estive nous déjeunons à proximité du chemin des Vaches Rouges.

Nous reprenons à l’issue notre plan de marche en essayant de deviner le nom des burons, ruinés ou pas que nous apercevons de tout coté. En même temps, je réfléchis à  la réduction du parcours car il est déjà près de 14h et il reste du chemin… Nous coupons donc à hauteur du buron de Pailassère Bas en piquant plein est vers les sources de la Sianne. De ce point nous apercevons la haie de sapins auprès de laquelle nous avions bivouaqué en 2019 lors de notre traversée sud-nord du Cézallier La progression épouse alors l’ondulation du plateau. Nous évitons bien sûr les nombreux troupeaux encore en estive qui nous obligent à franchir toujours et encore pas mal de clôtures. Finalement, c’est presque à regret que nous retrouvons les larges chemins qui nous ramènent au Luguet car nous tournons alors le dos à ces merveilleux paysages du haut Cézallier.

Parvenus au Luguet, nous honorons notre promesse faite à la tenancière du petit café / épicerie du hameau en début de rando de venir consommer à notre retour. Petit coin de convivialité que nous ne nous attendions pas à trouver dans un tel hameau reculé. Même si l’accueil est loin d’être pro, crêpes et glaces sont de bonnes récompenses à nos efforts de la journée.

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