ANIMATEUR : Thierry
NOMBRE PERSONNES : 9 personnes animateur inclus 5 F 4 H
METEO : Nuageux -très frais – se dégageant progressivement par l’ouest après midi
TERRAIN: Gras à de nombreux endroits
DISTANCE: 24,5 km D+=780
DUREE : 6h45 pauses comprises
CLASSEMENT : Facile
KM AUTO : 160 km pour 2 véhicules
PREPARATION ET REDACTION : 1h30
ITINERAIRE : Départ La Chamba (sud de Noirétable), GR3 jq’au col de la Loge, La Montagnette, les Deux Boules, est vers loges de la Lite, le Fossat, vallée du Lignon par PC 1244, PC 1080, Le Sagnat, le Moulin Pichoix, Payanet, Riondet, la Gaile, D101, bois de l’Ecléra, sud du Grand Caire, NE col de la Loge, W Chez Badinguet, Est bois Le Boulier, PC 1185, la Petite Croix, SO vers La Comba.
Une fois n’est pas coutume, au moins pour moi, nous sommes allés randonner en Haut Forez, entre 1000 et 1380 m autour du col de la Loge. Nous avons traversé de nombreux paysages bien différents les uns des autres; belles et longues pistes forestières traversant de grands bois de résineux (ouest et sud du col de la Loge),vastes horizons sur le plateau au sud de la Montagnette recouverts de genêts et de bruyère avec de belles échappées vers le col du Béal et Pierre sur Haute qu’on avait à portée de soulier; une grande descente forestière du plateau vers la vallée du Lignon et la vaste commune de Jeansagnière avec des pentes recouvertes de mousses épaisses et d’un vert éclatant; une longue remontée de la vallée vers le NE au fil d’un affluent torrentueux du Lignon; la remontée vers La Chamba à travers le bois de l’Ecléra était moins évidente du fait de la multitude de beaux sentiers et de la pauvreté de la carte IGN en ma possession (a priori récente, de 2017 et c’est bien le hic et la confirmation que la précision/richesse des TOPOS IGN diminue !). Le bon cap retrouvé après deux, trois minutes d’analyse nous pouvions entamer le retour par de beaux cheminement forestiers entrecoupés de ci-de là par des grumes en cours de débardage. La forêt bouge ! Finalement une longue descente nous ramenait vers La Comba nichée au fond d’un petit vallon, configuration qui nous avait échappée à notre arrivée le matin par la route de Noirétable.
A propos de ces forêts, Jean-Michel le régional de l’étape nous apprenait que ces plantations de résineux remontaient au 19ème siècle et avaient pour but, entre autres, de fournir du bois d’étayage pour les mines du bassin de St Etienne….
Enfin pas possible de parler du Forez sans parler des loges qui apparaissent très souvent dans la toponymie du secteur. C’est un terme a priori très Forézien ! Ce sont bien sûr des fermes d’altitudes, nos burons, qui servaient aux temps des estives d’altitude à la fabrication de la fourme de Montbrison plus proche du Bleu de Geix ou bleu du Vercors que de la Fourme d’Ambert pourtant si proche. Batailles de clochers et de terroirs qui ont finalement débouché sur deux reconnaissances d’AOC dans les années 70-80. Et sur deux couleurs – orange pour la Fourme de Montbrison, grise pour la fourme d’Ambert – et sur deux goût bien différents du fait de leur recette de fabrication.
Un beau terroir en tout cas que nous parcourrons volontiers au printemps ou en été prochains…. Merci à Geneviève pour ses photos qui ne restituent pas la diversité des paysages évoquée plus haut.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-